EXPOSITION TEMPORAIRE 2021

EXPOSITION TEMPORAIRE 2021 : « VISAGES »

Cette exposition est le fruit de différents ateliers menés auprès des patients et des résidents de la Fondation John BOST.

Des portraits réalisés dans le cadre d’une résidence de l’artiste Monif Ajaj. Plongé dans l’univers de la Fondation, Monif Ajaj a conduit les résidents à travailler sur le visage. Comment le dessiner ? Comment se dessiner ? À partir de ces rencontres, de ces échanges, il a tracé ces portraits qu’il nous offre.

Des portraits réalisés dans le cadre d’ateliers menés par des professionnels de la Fondation John BOST. Fil, marker, peinture, crayon, photographies, voix et sons ont été utilisés pour que chacun·e puisse se représenter ou présenter l’autre. Ces pièces sont à découvrir dans et hors les murs du musée.

Des portraits réalisés dans le cadre d’un partenariat avec le Photo-Club de Bergerac. Vous les découvrirez le long de La Balade de John.

Quel regard portons-nous sur ces visages ? Osons-nous les regarder ? Pouvons-nous toujours les voir ? Le droit à l’image protège la vie privée de la personne et la protège de l’utilisation détournée qui pourrait en être faite. Au motif de la protection des intérêts des personnes accueillies à la Fondation John BOST, certains visages ne peuvent pas être publiés sur tous les types de supports et notamment sur les supports non maitrisables. Aussi, nous vous demandons de ne pas photographier leurs portraits.

« Un visage est un pays à lui tout seul, avec ses ciels d’orage ou de paix, avec ses collines secrètes, ses forêts profondes, ses rivières paisibles, ses cascades torrentielles, ses champs de coquelicots ou ses friches abandonnées ! « 

Jacques Salomé, La ferveur de vivre

POUR EN SAVOIR PLUS :

Le droit à l’image

L’article 9 du Code civil dans son premier alinéa affirme que « Chacun a droit au respect de sa vie privée ».

C’est sur ce fondement que le droit à l’image a été consacré par la jurisprudence, c’est à dire par les juges. Ainsi, comme le précise la Cour de cassation « toute personne dispose sur son image, partie intégrante de sa personnalité, d’un droit exclusif qui lui permet de s’opposer à sa reproduction » (Cass. Civ. 1ère, 27 février 2007, n° 06-10393). Ce droit nous concerne tous : mineurs, majeurs, majeurs protégés.

L’utilisation de l’image d’une personne, qu’elle soit identifiée ou identifiable, qu’elle soit prise dans un lieu privé ou dans un lieu public, nécessite l’autorisation expresse de cette dernière. Sans cette autorisation, il est en principe interdit (sauf exceptions qui ne seront pas abordées car non concernés) d’utiliser l’image d’une personne.

Le droit à l’image protège donc la vie privée de son propriétaire et le protège également de l’utilisation détournée qui pourrait en être faite. Par exemple, l’image se trouve publiée pour un objet autre que celui pour lequel l’autorisation avait été donnée. Pour rappel : chaque prise de photo et chaque support de diffusion doit être expressément consenti par son propriétaire.

C’est en raison de ce dernier point que concernant les personnes faisant l’objet d’une protection juridique, les choses sont extrêmement cadrées, en vue de les protéger d’éventuelles dérives.

Aussi, même si dans notre mission au quotidien, l’idée est de valoriser chaque résident, à travers leurs activités notamment, le cadre légal est très strict en matière de droit à l’image. En effet, au motif de la protection des intérêts des personnes accueillies certains visages ne peuvent pas être publiés sur tous les types de supports et notamment sur les supports non maitrisables : la publication d’une photo sur internet peut toujours se trouver piratée et détournée de son objet et se retrouver sur un site contraire à la morale et aux bonnes mœurs ce qui mettrait en difficulté la personne. C’est en raison de ce genre de dérives que malheureusement, tout ne peut pas être publié sur n’importe quel support.

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